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Rencontre avec Tiffany Vadot, technicienne Qualité : « Nous sommes de plus en plus nombreuses dans l’atelier »

En coulisses Développement durable
14/05/2021
tiffany vadot

Tiffany Vadot, 28 ans, est technicienne Qualité au sein de l’usine d’assemblage de Saint-Amour. En charge de deux secteurs de l’atelier, elle est l’interlocutrice des opérateurs et des responsables d’atelier pour tout ce qui concerne la qualité.

À son arrivée sur le site de Saint-Amour, Tiffany Vadot consulte ses emails professionnels avant de se rendre à la réunion quotidienne des techniciens qualité de l’atelier, dont elle fait partie. Objectif : faire le point sur le suivi des événements qualité de la veille. Elle effectue ensuite son « tour d’atelier », allant à la rencontre des opérateurs pour vérifier s’ils rencontrent des difficultés. « Mon rôle est de contrôler la qualité des produits qui sortent de fabrication dans les deux secteurs où je suis affectée : panneaux et conformateurs d’une part, toits et planchers d’autre part, résume Tiffany. Je traite toutes sortes de pièces, des plaques de contreplaqué aux revêtements de sol, des joints d’étanchéité aux capots de volets roulants… En cas de non-conformité, je mobilise les outils de l’analyse qualité pour comprendre d’où vient le problème et le résoudre. »

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Une question de rigueur

À mesure que la journée avance, Tiffany est sollicitée par les responsables d’atelier confrontés à des imprévus sur la ligne de production. Là encore, elle intervient pour identifier, comprendre et traiter le problème : une machine à recalibrer, un outil à étalonner… Ce sont parfois de véritables enquêtes qui sont menées ! Elle est également responsable de la mise en place des outils de mesure qui servent à contrôler la conformité des produits : pieds à coulisse, télémètres laser… Car la qualité est une affaire de rigueur. « C'est ce que j’aime dans mon métier, indique Tiffany. Il faut pouvoir déterminer précisément si une cote est acceptable, avoir le sens de l’analyse pour remonter aux causes racines d’un problème et faire en sorte qu’il ne se reproduise plus… Il y a aussi beaucoup de communication avec les opérateurs pour les sensibiliser aux enjeux de la qualité. »

Savoir s’imposer

Son métier, Tiffany l’a appris sur le terrain. Après son BTS Commerce, elle envisageait une carrière dans la gendarmerie, mais elle a finalement débuté sur la chaîne de production d’un équipementier automobile. En huit ans, elle est passée d’opératrice à superviseur, puis formatrice et auditrice qualité. C’est à la faveur d’un déménagement qu’elle a candidaté chez Algeco, où elle travaille depuis presque deux ans. « La rareté des femmes dans l’atelier m’a surprise, avoue-t-elle. Pour autant, je me suis bien intégrée parmi mes collègues hommes, même s’il faut parfois s’imposer et montrer qu’on sait aussi bien faire qu’eux ! Je constate que nous sommes de plus en plus nombreuses depuis mon arrivée. D’ailleurs, au sein de l’équipe des techniciens qualité, il n’y a qu’un seul homme pour quatre femmes ! »

Avec la forte demande en vue des grands projets nationaux de construction, les opportunités sont grandissantes pour les femmes dans le secteur du bâtiment.

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