Floriane Keravec, en charge des finitions sur le site de Saint-Amour : « J’aime travailler avec des hommes ! »

En coulisses Développement durable
02/04/2021
Floriane Keravec

Depuis son arrivée en intérim dans l’usine d’assemblage de Saint-Amour en janvier 2021, Floriane Keravec, 31 ans, a effectué plusieurs missions et découvert différents métiers. Elle nous présente son parcours et partage ses premières impressions sur le site.

Enfant, elle s’imaginait devenir coiffeuse mais le destin en a décidé autrement ! Entrée à 19 ans dans la vie active, Floriane Keravec a rapidement décroché un CDI dans une entreprise de nettoyage. « Cela s’est fait par hasard, explique-t-elle, mais au final j’y suis restée une douzaine d’années. J’ai d’abord été affectée dans le secteur de l’industrie agroalimentaire, puis dans le milieu hospitalier. Mais à la fin, j’avais envie de changer d'horizon, de voir autre chose. » À la naissance de son deuxième enfant, Floriane a décidé de quitter son poste et de chercher d’autres opportunités.

 

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Une découverte totale

Après une courte mission sur une chaîne de transformation alimentaire, elle est entrée en intérim sur le site Algeco de Saint-Amour au début de l’année 2021 pour remplacer une salariée chargée des finitions à apporter aux modules pendant ses congés. « À son retour, on m’a proposé de travailler sur les toits pour poser les câblages électriques, raconte Floriane. J’avoue que je n’avais jamais fait cela de ma vie… Je ne savais même pas lire un plan ! Mais on m’a formée et tout s’est bien passé. Ensuite, on m’a confié la pose de laine de verre pour l’isolation des planchers, ainsi que quelques opérations de perçage et de vissage. Là encore, je me suis débrouillée et j’y ai pris goût, moi qui ne suis pas très manuelle de nature ! »

Une école pour Algeco

Annoncée en 2020, l’école de formation Algeco verra bientôt le jour. Cette école vise à accueillir tous ceux qui souhaiteraient être formés aux métiers d’exploitation. Pour y entrer, il n’y a aucun prérequis de diplôme. Les seuls critères de sélection : partager l’approche orientée client d’Algeco et la volonté de toujours bien faire ! À terme, cette école délivrera des certifications professionnelles dans le cadre d’un contrat de professionnalisation, après un parcours alternant salle et terrain sur quelques mois.

Apprendre tous les jours  

En mars, Floriane s’est vu proposer une mission en tant que technicienne finition. Après plusieurs jours de formation, elle était opérationnelle. « Je pose toutes sortes de finitions dans les modules : des bouches d’aération sur les fenêtres, des cornières aux plafonds, des grooms et des poignées de portes, des barres de seuil… J’apprends tous les jours et j’aime ça ! »  

Chez Algeco, Floriane évolue dans un milieu majoritairement masculin… et ce n’est pas pour lui déplaire. « Dans mes précédents postes, nous n’étions pratiquement que des femmes. L’ambiance était radicalement différente ! Il y avait beaucoup de rivalité, des commérages, parfois des conflits… Rien à voir avec ce que je connais actuellement. J’avais un peu peur de ce que j’allais découvrir, mais je n’ai eu aucune difficulté à m’intégrer chez Algeco. J’avoue même que j’aime travailler avec des hommes ! » Elle apprécie également le rythme de travail, compatible avec sa vie de famille, et les perspectives d’évolution qu’elle entrevoit. « Si j’ai la chance d’être embauchée en CDI, je sais que je pourrai découvrir d’autres métiers comme la plomberie, la menuiserie, la peinture, le contrôle qualité… Je suis ouverte à tout ! »

 

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Seules 1,5 % des femmes salariées du bâtiment occupent un poste ouvrier. Elles sont toutefois de plus en plus nombreuses, notamment du fait de la mécanisation des tâches et de l’adaptation des dispositifs de manutention.

 

Envie de découvrir un autre portrait ? Découvrez celui de Fanny Corona, technicienne qualité !

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