Si la vie urbaine présente de nombreux avantages, elle génère aussi son lot de mal-être chez une part importante de ses habitants. Pourtant, il existe des pistes pour rendre la vie en ville plus humaine…
Quand urbain rime avec « pas bien »…
Une étude du Centre pour la santé mentale urbaine de l’université d’Amsterdam (UvA), aux Pays-Bas parue en 2021 dans The Lancet Psychiatry confirme une idée largement répandue. Oui, la dépression, l’anxiété et la toxicomanie sont plus fréquentes en zones urbaines que dans les campagnes.
Le bruit, l’absence de verdure et d’espaces de détente, le coût élevé de la vie, mais aussi la pollution due notamment à la circulation constituent les causes principales de ces troubles psychiques. L’étude démontre également que cette « négativité » peut avoir un impact global sur la cohésion sociale du quartier, créant ainsi des « zones de mal-être » ici et là.
Le développement durable au service du développement personnel
La crise sanitaire n’a pas arrangé les choses. Quoique… Les notions de bonheur et d’épanouissement reprennent tout leur sens et s’invitent à nouveau dans le débat.
Cela date certes d’avant la crise, mais en France, la prise en compte de la santé mentale trouve (enfin) sa place dans les plans d’aménagement des villes. Lise Bourdeau-Lepage, professeur en géographie à l’Université Jean Moulin, Lyon 3 et docteure en économie, note un changement de prisme dans la recherche du bonheur en ville : “À travers le besoin d’espaces verts qu’ils expriment, les individus visent ainsi à améliorer leur qualité de vie : nous assistons à l’émergence d’un “homo qualitus”. L’individu est toujours un « homo economicus » mais il recherche également un bien-être immatériel et fait de l’introduction de la nature en ville et de son contact un élément incontournable à son épanouissement personnel et à sa santé aussi bien physique que mentale. » [1]
Le respect de l’environnement engendrant naturellement un respect plus global de ses congénères, il est essentiel de faire de la « ville durable » l’élément central des projets urbains de demain. Selon Linkcity France, à l’origine des Territoires Partenaires Habitants (TPH), « la ville durable repose sur trois piliers : l’usage, l’innovation technologique et l’implication citoyenne. Cela inclut la préservation de l’environnement, l’économie circulaire, la transition énergétique, l’écoresponsabilité…”.
Une démarche véhiculée par ces écoquartiers qui surgissent (enfin) aux 4 coins de France, intégrant les enjeux et principes de la ville et des territoires durables.
Co-construire de nouveaux ensembles urbains pour mieux vivre ensemble !
Les initiatives engagées par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) qui crée des passerelles entre les acteurs du public, du privé et les habitants, valorisent et favorisent la co-construction des espaces urbains.
On peut aussi trouver dans le concept de ville « inclusive et solidaire » véhiculé par la Samoa, aménageur de l’Ile de Nantes, des pistes de réflexions pour un univers urbain plus agréable à vivre. La Samoa a ainsi élaboré un manifeste en 2019, en concertation avec les urbanistes, les citoyens, les services de la métropole nantaise et les acteurs institutionnels et économiques. Ce document identifie quatre orientations principales dont « L’île du bien-être » qui vise à « offrir de nouveaux lieux de convivialité, donner l’occasion de faire une pause, encourager la solidarité et l’entraide, et contrer la solitude. »
La construction modulaire, pierre angulaire du bien-être urbain
La construction modulaire selon Algeco s’inscrit également dans cette perspective de mieux-être en ville… et partout ailleurs. Elle rapproche les habitants des structures essentielles telles que l’éducation, les loisirs et les soins médicaux. De plus, la rapidité des chantiers modulaires et leur faible impact sur l’environnement viennent concrètement « soulager la ville ».
Les nombreux centres de vaccination et de dépistage mis en place en France pendant la crise sanitaire ont offert et offrent toujours une « bulle d’oxygène » aux élus et administrés confrontés à un manque de place particulièrement saillant en milieu urbain.
Bien sûr, comment ne pas évoquer ces écoles modulaires Algeco bâties à Bordeaux, Lille, Rennes, Perpignan ou encore Neuilly-sur-Seine ou Levallois-Perret, preuve de l’apport de plus en plus important des structures modulaires au service de l’éducation, facteur majeur de l’épanouissement et de l’accomplissement des jeunes populations.
Enfin, quand Algeco installe des vestiaires sportifs en banlieue parisienne à Meudon ou à Servon, le leader de la construction modulaire participe pleinement au mieux-vivre en ville des habitants.
Alors oui, les nouveaux parcs et terrains de sport ont toute leur place dans un « urbanisme heureux ». Mais ce sont avant tout la « chaleur humaine » des projets de développement et la volonté de construire autrement qui rendront le sourire à la ville et à ses habitants !
Crédit photos :
Ryoji Iwata
Nerea Marti Sesarino