Ils ont participé aux précédentes éditions du concours et ils ont été récompensés. À l’occasion de cette nouvelle édition, les lauréats répondent à nos questions autour du modulaire. Depuis la remise de leur distinction, ils ont parcouru du chemin, accumulé expériences et connaissances. Un parcours à suivre
Marc Bergeal, Mention spéciale du Jury en 2016 (avec Alexandre Zouein) pour CHRONO-RAIL
Marc Bergeal, diplômé d’État en architecture depuis 2010, est quelqu’un de passionné. Il s’intéresse à de nombreux domaines gravitant autour de la profession, notamment dans le domaine de la thermique et de la conception environnementale.
Ayant aussi été moniteur et formateur du Labo Photo (2006-07 et 2013-14) durant sa formation à l’École d’Architecture de Paris-Val-de-Seine, il a acquis des connaissances plus poussées dans le traitement de rendu photoréaliste d’image architecturale
Le modulaire fait-il toujours partie des projets que vous menez ?
Oui, dans les réflexions de projets éphémères et dans certains projets d’extensions, le modulaire, et plus particulièrement Algeco, référence en la matière, est dans tous les esprits… y compris le mien ! Depuis le succès de notre projet au Concours Architecture(s) Élémentaire(s), il m’arrive même de faire découvrir à d’autres professionnels de la conception et de la construction les qualités du modulaire. C’est un mode de construction qui gagne à être connu et qui s’est installé durablement dans notre secteur d’activité.
Si vous aviez carte blanche, quel bâtiment modulaire imagineriez-vous ?
Je travaille actuellement sur la conception d’une architecture maritime. Pour rebondir sur cet univers, si j’avais la possibilité de développer un projet modulaire, ce serait incontestablement dans une version flottante et autonome. Pour être plus précis, j’orienterais mes réflexions autour de « l’architecture de l’urgence » pour venir en aide aux sinistrés des océans.
Comment imaginez-vous le modulaire des années 2050 ?
Complètement différent ! Je pense que les nouveaux usages de l’architecture modulaire vont tout naturellement amener les modules à se transformer radicalement. Le parallélépipède laissera la place à d’autres formes, et répondra à de nouveaux enjeux…
« Better health, better espace », ça vous inspire quoi ?
Ce sujet-slogan est pour moi synonyme d’espace vivant. Il induit une volonté et une nécessité de permettre aux personnes d’expérimenter des espaces qui amélioreront concrètement notre quotidien, notre qualité de vie. Aujourd’hui et sur la durée. J’y décèle une « soif » de forger une nouvelle société centrée autour du bien-être… et j’espère du fond du cœur que l’avenir me donnera raison !
Découvrez en détail leur projet :